L’athée, qui puisque refusant la dimension spirituelle de l’homme ne peut s’émanciper avec elle du monde matériel, se noie volontairement dans la virtualité ambiante installée par sa modernité, celle de la fiction, du fantasme et de l’illusion et exige que tous se noient avec lui

Les mots employés sont exactement ce avec quoi il qualifie la foi, sauf que cette dernière se veut proposer le salut éternel de l’âme, la musique et le cinéma ne proposent eux qu’un enivrement temporaire des émotions, qui jamais rassasiant plonge l’individu dans le consumérisme

Ainsi, quand le monothéiste, comblé par sa spiritualité qui lui fait goûter à une transcendance non limitée par l’espace ou le temps que lui propose sa foi, dit à l’incroyant qu’il n’a pas besoin de la virtualité de sa musique et son cinéma nocive à sa foi, l’incroyant disjoncte

Et on n’a même pas évoqué le degré de marasme émotionnel, d’immoralité & autres turpitudes que promeuvent directement ou indirectement ces divertissements dits artistiques, et quand on chuchote à l’athée que tout son monde ne nous est pas nécessaire, encore une fois, il disjoncte

Donc Nietzsche dit vrai, quand Dieu est mort dans le coeur des négateurs, et que ces derniers n’ont pas accès à un quelconque moyen d’émancipation virtuelle de leur condition matérielle, alors ils vivent l’Enfer avant l’heure.