Caroline De Haas

Caroline De Haas

08-03-2022

07:13

Laurent Bigorne, ex-directeur de l’Institut Montaigne, a reconnu avoir drogué une collaboratrice après l'avoir invitée à dîner chez lui "pour parler salaire". Il lui avait envoyé de multiples messages sexuels. La justice considère qu'il n'y a pas d'intention sexuelle.

.@Mediapart raconte la façon dont la justice n'a pas enquêté, malgré le fait que Laurent Bigorne dise avoir déjà drogué une autre femme à son insu. Malgré le fait qu'il s'agisse clairement de comportement pouvant être qualifiés de harcèlement sexuel.

La justice a retenu uniquement les faits d'administration de substance nuisible suivie d’une incapacité n’excédant pas huit jours. Un homme envoie des SMS sexuels à une femme, la drogue mais pour la justice, il n'y a PAS de harcèlement sexuel ni de tentative de viol. ?

On apprend dans @mediapart qu’un enquêteur a fait des recherches sur le passé de la plaignante dans le fichier du "traitement des antécédents judiciaires" (TAJ), procédure d’ordinaire réservée aux mis en cause.

Vous savez quand on dit que la police et la justice sont des institutions anti-femmes. Ben c'est de ça dont on parle. D'institutions qui protègent des hommes violents et fracassent un peu plus des femmes victimes.

Soutien total à Sophie Conrad. Force sur elle et sur toutes celles qui se prennent le mur de la justice française. #DoublePeine


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